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Dnpalais. — Duparc: 289
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trand qui étoit bleffée à la jambe et, étant dans la loge pour s'habiller, elle dit à la fille dudit Bertrand qui eft Paccufée, qu'elle venoit de voir fa mère qui étoit bleffée à la jambe. Ladite fille fut voir fa mère; quand elle fut revenue elle dit d'un ton méprifant en parlant de fa mère : « La voilà bien malade!» La femme du plaignant ne put s'empêcher de lui dire doucement : « Voudriez-vous que votre mère eût la jambe caffée?» Sur quoi elle dit plufieurs fottifes à fa femme et la menaça de lui caffer Ia tète. Sa femme lui répondit : « Hélas !, vous ne ferez peut-être pas fi méchante'. » Dans l'inftant elle battit fadite femme de plufieurs coups de poing, notamment au milieu du dos et des reins, d'une très-grande violence. L'accufê, qui eft préfente-ment le mari de ladite Bertrand et qui, dans ce tems-là, lui faifoit l'amour, prit la femme du plaignant à bras le corps et la jeta tout étourdie fur une manne où on met des habits ; même ladite Bertrand prit un petit canon pour le jeter à la tête de fa femme, ce qu'elle auroit fait fi il ne lui eût été ôté des mains ; et les perfonnes préfentes les blâmèrent l'un et l'autre de leurs violences. Et la femme du plaignant n'a pas depuis ce tems retrouvé de fanté, femant de grandes douleurs dans Ie ventre, en forte que mardi dernier elle eft accouchée d'un enfant mort il y avoit quelques jours. Et comme fa femme eft en danger de Ia vie par la violence quc l'un et l'autre des aceufés lui ont faite et qui a caufé ledit avortement, c'eft le fujet pour lequel il nous fend plainte (1).
Signé : de Lannoy; Duchesne.
(Archives des Comi»., n° 2322.)
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UPALAIS (M"c), actrice foraine, faisait partie de la troupe de Restier, Dolet et Laplace associés, qui donnait des représentations à la foire Saint-Germain de 1724, et avait un rôle dans le Clapcrman, opéra comique en deux actes, avec un prologue, par Piron.
(Dictionnaire des Théâtres, II, 98.)
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D
UPARC (MUc), actrice du boulevard, faisait partie de la troupe d'Audinot dès 1769 pour la danse et les rôles acces-" soires.
(Le Cbrotii<ittcur dcscctivrc, I, 90.)
(1) Dans l'information qui fut faite en suite dc cette plainte par le commissaire Duchesne, on entendit tes temoins suivants : 1- Antoine Legrand, maitre de danse, demeurant rue Montmartre, âge dc 3j ans, danseur ebez Bertrand ; 2° Catherine Vcrneau, femme de Pierre' Olivier, maitre à danser, âgée dc 23 ans, demeurant rue Saint-Louis au Marais, danseuse chez Bertrand ; 30 Françoise Olivier,' fille, âgée dc 21 ans, demeurant rue du Roi-Doré au Marais, danseuse chez Bertrand.
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Sr.
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